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" VIVRE avec et AGIR avec "

Claude et Mileine OLLIVIER, Volontaires de Solidarité Internationale, à Manakara, Madagascar

18 - Au revoir Madagascar. Retour de mission - Bilans

Un au-revoir fêté et dansé avec les femmes de l'OP Fitarikandro

 

Prêt à l'envol du retour avec 10 bagages !
Au-revoir Madagascar !

 

 

 

 

 

 

Salama,

Ce dernier article de 2021 marque la fin de notre année de mission et notre retour. Séparations émues avec nos amis malagasy et grand bonheur de retrouver nos enfants, petits enfants et amis. Mais, quelques jours plus tard, le Covid fut aussi au rendez-vous (bien que vaccinés)... une mauvaise surprise qui nous a obligés à nous séquestrer et à lutter contre de fortes fièvres, puis à nous libérer lentement de bronchites - otites - rhinos... Heureusement, cela n'a pas entaché le plaisir de fêter Noël en famille, ni notre regard sur l'exceptionnelle et intense année de mission à Manakara.

En 17 articles, nous avons partagé avec vous nos missions, nos réussites, nos difficultés, les rencontres marquantes et notre bonheur de découvrir les diversités culturelles ou les beautés de ce pays envoûtant. Maintenant nous vous proposons de terminer ce premier temps de mission par nos bilans personnels, en partageant nos coups de cœur, voire nos déceptions...

 

Bilans des projets de solidarité

Avant de présenter ces bilans personnels, nous voulons déjà vous présenter un bilan des projets de solidarité que nous avons initiés lors de notre séjour à Manakara.

Et nous tenons à remercier vivement les personnes qui ont répondu à nos appels à dons, et nous voulons souligner leurs formidables gestes de solidarités, soit :

-   32 donateurs, qui, fin août 2021 avaient versé 9 426 €, à l'association "les ELLES du Léman" (cf article 4 de ce blog). Ces dons ont déjà permis d'engager env. 5 500 €, dans 3 projets locaux :

  • construction de bâtiment et de pépinières, pour développer des Activités Génératrices de Revenus et la production d'Artemisia, de l'Organisation Paysanne "Fitarikandro" ;
    Inauguration du batiment de stockage et de réunion? à l'OP Fitarikandro
  • achat de mobiliers et matériels "pédagogiques" pour 2 classes d'une nouvelle école primaire de brousse, l'école San Luca, à Ambodinato ;
    Inauguration de l'école de brousse de San Luca à Ambodinato

     

  • renforcement d'activités de soutien de l' Association St Etienne Tanakidy, à destination de familles mono-parentales, en très grandes difficultés, d'un quartier de Manakara.
    Distribution d'aliments à des familles pauvres d'un quartier de Manakara

     

A cela il faut ajouter 14 donateurs, qui ont rapidement répondu à l'appel à dons que nous vous avons lancé, dans les articles 16 et 16 bis de ce blog, suite à une mission humanitaire que Claude a effectué dans la région du Grand Sud, où sévit depuis 3 ans le kere, terrible sécheresse et famine qui touchent au moins un million de personnes. Nous avons déjà versé, 5 570 €, à l'ONG "SOS Toliary", qui a immédiatement financé des distributions d'eau (par camions citernes) et de la nourriture, à des villageois en grande détresse. Nous vous invitons à relire l'article mentionné ci-avant. 

Cette action d'aide d'urgence est toujours en cours. Nous pouvons encore recevoir vos dons, lesquels sont aussitôt versés à "SOS Toliary" par virement bancaire. Nous avons entière confiance en la bonne utilisation des dons par cette ONG qui fonctionne avec une formidable équipe de bénévoles présidée par Mme Flavie, avocate à Tuléar et dirigée par le Père Jean-Chrisostome.

Distribution d'eau par P. Jean-Chrisostome., coordintateur, et Flavie Présidente

 

 

 

 

 

 

 

Ici, l'eau est trop rare pour se laver !

 

Pour nos bilans personnels, commençons par Claude, et sa mission AFDI.

Plantons le "décor" de ma mission

C'est une vaste zone de brousse, située dans une pénéplaine entre l'Océan Indien et les "hautes terres"de l'intérieur de Madagascar, au climat tropical chaud et humide.

La population est exclue des services de base que se doit d'offrir un État : ni électricité, ni adduction d'eau, ni routes, ni entretien de pistes, où ne peuvent circuler que des motos ou des véhicules 4X4, en période sèche !  Reste la marche pour se déplacer ! Seuls ici ou là, un Centre de Santé de Base (CSB) et quelques écoles primaires publiques (EPP), souvent dans un total état de délabrement et avec des enseignants, en majorité non formés, et faiblement rémunérés par les parents ! Constat : une précarité généralisée, une pauvreté chronique qui s'aggrave !

« Chargé de mission AFDI-AuRA », ma mission avait pour objectif central, la refondation de 2 structures, l’une, «KTTF-Coopérative apicole », en situation de crise et de dysfonctionnements internes, et l’autre « KTTF-ONG », une structure de Développement, sans réelles activités et sans gouvernance.

Quelques scènes de vie en brousse, auprès de paysans, en agriculture de "subsistance" et de petits commerçants

Installation en défrichant et en construisant sa case

 

 

 

 

 

 

 

Réparation d'une roue de brouette

 

 

 

 

 

 

 

L'épouse avec les grands enfants et les petits non scolarisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rizières de bas-fond, souvent de moins en moins productives

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une paysanne devant ses plantations et sa rizière

 

 

 

 

 

 

 

et devant sa case

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit commerce de brousse, en bord de piste
Le vélo, un moyen de transport prisé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Préparation du repas

 

 

 

 

 

 

 

Petite restauration et friperie de brousse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En piste vers le marché

 

 

 

 

 

 

 

Retour du marché

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour de la rizière

 

 

 

 

 

 

"Une mission impossible, mais une expérience et une aventure humaine intense"  (c'est le titre de mon rapport de mission).

« Une mission impossible », cela ne veut pas dire échec, mais une mission difficile à réaliser, dont les objectifs initiaux n'ont pas pu se réaliser dans leur totalité. Et ceci, compte tenu :

  • du contexte socio-économique très difficile de la région de Manakara et d'un État impuissant, voire absent en brousse, pour apporter un appui et des aides à l'agriculture paysanne.
  • des dysfonctionnements des structures en place, et un "isolement " dans mon travail. Les responsables de KTTF étaient plus mobilisés par les problèmes internes de crise à résoudre, que sur des réflexions prospectives de redressement.

Même si face aux premiers diagnostics, j'ai eu des moments de doute au début, quand ressortaient de nombreuses menaces et faiblesses, j'ai ressenti, ensuite une légitimité dans ma mission. Il me semblait important d'engager une réflexion de refondation, avec des bases rénovées : formation au Conseil à l'Exploitation Familiale, coproduction d'outils et de méthodes d'accompagnement et formalisation d'un projet de Développement, avec des OP locales.

Mais ce fut aussi « une expérience et une aventure humaine intense » :

  • Pour avoir vécu en continu des imprévus, des péripéties, des rebondissements, mais avec une densité et une richesse exceptionnelle de rencontres et d’échanges, touchant aussi bien la culture et les traditions malagasy, que l’économie, le social, la religion, la géopolitique…
  • Nous avons eu la chance, Mileine et moi, de vivre cette aventure en couple, ce qui nous a permis de rebondir ensemble dans des moments de « creux » et de vivre aussi de riches moments d’échanges et de rencontres ;
  • Ce fut une expérience unique, riche, vivifiante, donnant du sens à notre engagement de «Volontaires de la Solidarité Internationale », préparés et accompagnés logistiquement par la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) ;
  • Au cours de cette mission, je pense "avoir donné", mais j'ai la certitude d'avoir beaucoup "reçu" de nos amis malagasy, non pas en biens matériels ou en reconnaissance, mais en enrichissement personnel, culturel, témoin et admiratif d'une capacité de résilience de la grande majorité de la population. Un rappel : 92 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté !
Claude, à l'OP Fitarikandro

 

 

 

 

 

 

 

Participation à une réunion-découverte et expression de besoins d'une OP

 

Pour conclure ce bilan personnel, voici les principales observations et préconisations de mon rapport final de mission :

Après une vingtaine d’années, le partenariat  AFDI-AuRA – KTTF  est à un point critique de son existence. Face au diagnostic, il est logique de se poser les 2 questions suivantes :

    Arrêter ce partenariat ?  ou Refonder ce partenariat, et comment ?

S'il y a un projet de refondation, il semble important de réviser le mode « opérationnel et relationnel » AFDI-AuRA - KTTF, et le faire évoluer d’une "relation d’assistanat" qui génère une relation du type "Sauveur - Victime - Persécuteur", à un partenariat équilibré, vivant, dynamique, profitable aux 2 partenaires.

En me situant dans l’hypothèse d’une refondation,  6 préconisations sont proposées dans mon rapport final,  avec 3 actions prioritaires :

  • Statuer sur l'avenir de la Coopérative Apicole KTTF : maintien ou arrêt ? Réflexion posée à partir de 2 questions fondamentales :
    • Quel est la raison d’être de la Coopérative aujourd’hui ? Avec quelle vision d'avenir ?
    • Que peut-elle apporter, en services, à la quinzaine de Coopérateurs, face à l'état actuel de crise, et face à la perte de l'outil de travail (pour l'extraction du miel) et à la baisse importante d'activités ?
  • Pour KTTF-ONG, renforcer en nombre et en compétences l’équipe actuelle, en vue d’autonomiser les fonctions comptables, administratives et techniques. Et bâtir un dispositif d'accompagnement, en vue de développer des activités génératrices de revenus pour de jeunes paysans de brousse.
  • Réviser l’accompagnement d’AFDI-AuRA, en s'éloignant de "l'assistanat". L’importance de l'enjeu et le contexte institutionnel malagasy, obligent à constater qu’AFDI-AuRA et KTTF ne peuvent pas conduire seuls la refondation d'une ONG de développement. Il faut rechercher l'appui technique d' Organisations Professionnelles expérimentées malagasy.

C'est un un vrai défi pour les 2 partenaires, et pour l'avenir des paysans de brousse de cette zone déshéritée.

Mileine va prendre le relais avec le bilan de sa mission "Maison de l'Artemisia"

 

Mileine, à un stage de formation à la culture et à l'utilsation de l'Artemisia

 

 

 

 

 

 

 

Remise de diplômes aux premiers stagiaires, en fin de formation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

REMERCIEMENTS, ICI, LA-BAS !

De très chaleureux MERCIS à toutes les personnes, Associations, Organisations Paysannes, groupes… qui m’ont permis de vivre la grande aventure humaine de mon Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) en 2021. Que ce soit à Madagascar ou en France, avant mon départ et pendant ma mission, vous avez été très nombreux à préparer, soutenir, encourager, accompagner mon engagement, faisant de cette année une expérience collective.

Un MERCI spécial à Claude et à nos enfants, petits et grands qui ont été présents à leur manière, tout au long de cette année.

 

Bilan de ma mission de VSI en quelques phrases

  • Un grand enrichissement culturel, spirituel, humain, fait de :

- relations de respect et de bienveillance avec des personnes pauvres vivant au présent -pas beaucoup d’autres choix pour elles-, joyeuses le plus souvent, très enracinées dans leur foi, nous montrant l'exemple d'un bonheur simple : quelle école !

- rencontres avec de grandes personnes malgaches ou étrangères (vazaha) engagées sur du temps long auprès des enfants à scolariser, des enfants abandonnés, des personnes avec handicap, des plus pauvres, des personnes rejetées, des femmes seules -il y en a tant-, des personnes victimes de la famine, de leurs collègues… : quelle chance d'en avoir rencontré un certain nombre !

Sans toutes ces personnes remarquables, que serait Madagascar ?

Par la qualité de leur présence et de leurs actions, ces personnes m’ont permis de « tenir » dans les moments les plus compliqués de ma mission.

 

  • Des questions angoissées devant l’évolution écologique et la situation socio-économique d’enfoncement dans la pauvreté de la plupart des malagasy :

- Que vont devenir les plus vulnérables dans ce pays ? Qui va suffisamment aimer ces personnes pauvres pour que les choses changent ?

- Comment faire cesser la catastrophe écologique : déboisement, feux de brousse, perte de la biodiversité… qui amplifient le réchauffement climatique ?

- … ?

« La collaboration permet de mieux valoriser le travail de chacun.

Elle pousse toutes les forces à s’améliorer ». Luciano LANZONI, mai 2021.

 

  • Une immense gratitude devant tout ce qui a permis ma mission et le démarrage de la Maison de l’Artemisia (MdA) de Manakara. Le chemin n’a pas été toujours facile mais la présence des bonnes personnes au bon moment a facilité grandement mon travail, comme si nous étions conduits.

 De GRANDS MERCIS à Tous. Nous avons formé une belle équipe.

Un trio de "choc" dévoué à l'Artemisia :

Grand événemet : première récolte d'Artemisia, chez Thor, vendue à la MdA
Obin, Responsable Coordinateur ...
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associé à Thor, Technicien de la MdA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus spécialement je pense à Thor, compagnon de travail, de questionnement et de décisions tout au long de l’année. Je pense à Obin qui a pris le risque de nous faire confiance en disant « oui » au poste de Responsable - Coordinateur de la MdA ; avec qui le début de concrétisation de la MdA, lors de mes dernières semaines à Manakara a été un intense moment de collaboration. Je n’oublie pas Lucile, Diane et Audrey de l’ONG La Maison de l’Artemisia qui m’ont fait confiance et qui nous ont accompagnés de leur professionnalisme bienveillant.

Et puis je pense à l’Artemisia, qu’elle soit annua ou afra. Comme plein d’autres plantes qu’on connait moins car moins étudiées sans doute, ce véritable cadeau du Ciel, expérimenté d’abord en Asie et en Afrique est une merveille. Prise en tisane c’est « une plante pour éradiquer le Paludisme » *. Une simple tisane avec ses 22 molécules antipaludiques ! Et ça marche !

Obin et Thor au bureau de la MdA, préparant une réunion
Le batiment de la MDA : bureau et local de conditionnemnt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Première réunion à la MdA, suivie d'une petite fête

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A toi chère lectrice, cher lecteur, si tu veux en savoir plus à propos de l’Artemisia ou au sujet de mon bilan de mission (15 pages) n’hésite pas à me demander. Par ce blog, nous avons voulu faire vivre un « ici - là-bas » pour lequel nous militons Claude et moi depuis plus de 45 ans.

*Cf : Lucile CORNET-VERNET avec Laurence COUQUIAUD, Artemisia une plante pour éradiquer le paludisme, Actes Sud, Domaine du Possible, 2018.  

Pour terminer, un focus sur la pêche à Madagascar                                                                                     

 Depuis quelques années, les poissons se font rares : surpêche étrangère et locale liée à la croissance démographique, pratiques ancestrales non réglementées et nocives à l'environnement... Il faut aller de plus en plus loin pour pêcher. C’est dangereux de s’aventurer au large et les changements climatiques diminuent le nombre de jours favorables. Résultat : les stocks sont exploités au-delà des limites biologiques, sociales et économiques optimales et s’amenuisent à chaque saison de pêche.

Comme les paysans de brousse, la précarité et la pauvreté touchent de plus en plus le million et demi de personnes qui vivent de cette activité, réparties sur les 5 600 km de côtes malagasy.

 

illustration avec des images d'un retour de pêche à Manakara... un bon jour, avec des conditions de mer favorables

Retour des pirogues vers 11 h, après 8 à 10 h de pêche

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée à la plage, rarement aussi facile qu'aujourd'hui

 

 

 

 

 

 

 

 

Accostage sur la plage. Il n'y a pas de port

 

 

 

 

 

 

 

Préparation des poissons pour la vente et/ou la livraison au marché

 

 

 

 

 

 

 

 

Préparation, collecte, livraison, vente... sont l'affaire des femmes de pêcheurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pêche est bonne, c'est la joie !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La femme du pêcheur réconforte, à l'arrivée, son mari avec café et mofo gasy

 

 

 

 

 

 

 

Une acheteuse de poissons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Départ vers le marché ou la vente directe chez les particuliers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et maintenant, nous vous disons au revoir !

Arrivés à la fin de l'étape 1 de nos missions, nous pouvons déjà prévoir un nouveau départ, courant mars prochain, à la condition que nos partenaires expriment une demande de continuation de nos missions. Nous nous disons déjà prêts à retrouver nos amis et liens malagasy. Nous partirions pour une durée de 3 mois.

Et dans ce cas, nous rouvrirons notre Blog : madacomo.over-blog.com

Avant de vous quitter, nous avons 2 messages importants à vous transmettre :

  • Déjà, nous voudrions vous remercier de votre fidélité pour la lecture de nos articles et l'envoi de vos chaleureux commentaires, qui nous ont stimulé à rédiger et à illustrer ces 18 articles. Sans vous, ce blog n’aurait pas eu de sens. Nous sommes aussi  surpris par le nombre important de consultations du blog, bien au delà de ce que nous pouvions espérer.
  • Nous lançons une invitation, du moins à ceux-celles qui sont proches de Thonon-les-Bains, pour une soirée "Projection-débat", le vendredi 21 janvier prochain, à "l'Espace les Ursules", à Thonon, à 19 H 30,  sur le thème : "MADAGASCAR, entre richesses naturelles et pauvreté croissante. Comment, pourquoi ?"

"Sonia et Alexandre Poussin, invités d'honneur de cette soirée, tenteront de répondre à ces questions. Ils ont sillonné Madagascar pendant 4 ans. À pied avec leurs deux enfants et une charrette à zébus pour porter les bagages. À la rencontre de celles et ceux qui agissent sur le terrain pour améliorer le sort des populations durement éprouvées.

Nous vous proposons la projection d'un épisode de « MADATREK », réalisé au Sud-Est de la Grande Île. Puis sera présentée l'Artemisia, une plante efficace contre le paludisme, connue et développée dans une trentaine de pays impaludés. Projection suivie d’un débat avec le couple Poussin, animé par Mileine et Claude Ollivier. Nous vous attendons nombreux.

Au grand plaisir de vous revoir, de vous lire, d'échanger...

Nous allons maintenant prendre quelques semaines de repos, de ressourcement physique et mental.

Nous vous adressons nos meilleurs veux de bonheur et de santé pour 2022, et toutes nos amitiés.

Veloma,                    

                           Mileine et Claude OLLIVIER                le 3 janvier 2022

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C
Quitter son confort pour vivre une telle expérience ! Bravo<br /> Vous nous avez fait découvrir un peuple en galère qui lutte et qui sourit malgré tout appréciant les petits bonheurs du quotidien. Bel exemple<br /> On attend la prochaine étape !<br /> Bonne année 2022
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G
Merci à vous;comme d'habitude, récit et photos magnifiques ! Au plaisir de vous revoir.bonne et heureuse année. Bises
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R
Quel beau compte rendu de votre mission! Et toutes ces photos colorées...quelle merveille! Merci à vous deux ! C'est un régal de vous lire et je suis admirative de votre travail sur place. Beau témoignage de couple aussi. Vous avez beaucoup apporté mais beaucoup reçu, comme vous le dites...et ça se voit, ça se sent! Merci Mileine et Claude! Bon repos bien mérité!
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J
Merci à vous deux pour tous ces partages d'expériences. Il est toujours difficile d'établir un bilan de telles actions, mais il est sûr que les "bénéfices" sont d'autant plus grands qu'ils sont partagés par tous les acteurs.<br /> Bon retour en terre haut-savoyarde, et bonne année également à vous.Bises
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R
Bonjour vous deux,<br /> Je viens de prendre connaissance de votre dernier article et je vais proposer à Alain d'en faire autant. Il n'est jamais facile de dresser des bilans, tout n'est pas quantifiable, mesurable, concrètement. Vous nous parlez de tout le reste, le vécu, l'humain, le partage, vous avez bien raison. Quelle belle mission fut la vôtre !<br /> Merci pour vos voeux en ce début d'année. A vous aussi, belle et bonne année. Nous ne sommes pas tout près mais, si cela s'avère possible, nous essaierons de venir à la projection le 21 janvier.<br /> On vous embrasse,<br /> Rosy et Alain
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S
Merci d'avoir partagé avec nous vos projets, vos doutes et réalisations. Bon retour en France !
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